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Une vue de l'hypermarché E.Leclerc (à gauche), avec au milieu, la place du marché, et, à droite, les futurs logements des Courelières. - (Photo Brunerie & Irissou Architectes)
Plusieurs associations et concurrents ont introduit un recours devant le Conseil d’État contre l’implantation d’une zone commerciale de 21.000 m 2 au sud de la commune de Joué-lès-Tours.
C'est ce jeudi 14 avril que le Conseil d'État est appelé à examiner le recours déposé par plusieurs associations (Aquavit, Sepant) et concurrents (Géant Casino, Carrefour) contre l'implantation d'un centre commercial sur la zone d'aménagement concerté des Courelières, au sud de Joué-lès-Tours.
Le projet, porté par Alain et Gervais Marchand, patrons du Leclerc de L'Alouette, avait obtenu le feu vert de la Commission nationale d'aménagement commercial en mai 2014. Mais associations et concurrents avaient introduit, auprès de la cour administrative d'appel de Nantes, des recours rejetés en octobre 2015.
Le dossier sur lequel se penche ce jeudi la plus haute juridiction prévoit la création de 21.000 m2 de commerces, dont un hypermarché E. Leclerc (6.000 m2), une galerie marchande de 3.000 m2, deux magasins spécialisés dans l'équipement du foyer (800 et 1.200 m2), deux enseignes d'équipement de la personne (900 et 1.000 m2), un magasin de bricolage (5.680 m2) et un autre pour l'équipement de la maison (2.500 m2).
Rappelons que ce volet commercial des Courelières est totalement indépendant d'un projet d'écoquartier porté par l'ancienne municipalité jocondienne et qui devait primitivement accueillir 1.200 logements.
L'équipe élue en 2014, sous la houlette de son maire, Frédéric Augis, a décidé de revoir ce projet à la baisse et donc de renégocier avec le promoteur Bouygues Immobilier. Au final, on s'orienterait vers un quartier de moins de 900 logements.
Les deux dossiers – le quartier résidentiel et la zone commerciale – sont situés de part et d'autre de la route qui relie Joué-lès-Tours à Monts.